Les jeunes filles et la mort.
Hier soir, vendredi, dans le métro... Je vois deux jeunes filles boire " une jupiler " sur leurs sièges, et rire naïvement. C'est la fête. Je connais bien cette fête : Il ne s'agit pas de boire, de danser, de rire, ou d'aimer... Il s'agit de sortir de son cocon et d'être regardées par des regards d'hommes. J'ai connu ce frisson-là. Il s'agit d'être belles et désirées. Il s'agit d'exister. D'ailleurs, moi qui ne fait plus la fête et qui est aujourd'hui plus une " madame " qu'une " mademoiselle", une part de mon âme n'a pas totalement renoncé à être regardée pour son cul, dès qu'elle met son nez dehors. Or, pour une femme, qu'est-ce donc d'autre que bien veillir, que de renoncer au mépris et au désir, pour être ennuyeusement appréciée, voir pire : respectée ?
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