Le blog de Petite Pépée

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Les hommes

Il y a des jours où je me demande combien je pourrais endurer, jusqu'à quel point je serais capable de me perdre. Il y a des jours où la seule  chose qui me soulage, c'est de m'imaginer une ruée d'hommes me rouant de coups pour me calmer, avec bienveillance ... Il y a des jours où je me demande combien de temps je vais pouvoir encore me retenir de les rejoindre, de leur dire Oui, de me jeter dans leurs lits. Il y a des jours où je les imagine sur moi, me peuplant le corps, me serrant le cou, me griffant un peu.

 

Parfois, je crois que les hommes sont ma seule solution. Lorsque je pense à mon père, à ma mère, à ma soeur, lorsque je songe au passé et aux heures trouées, la seule chose qui me vient c'est ton corps démultiplié pas 10, par 20, par 100. Je voudrais sentir par moi ce qui crie tellement de l'intérieur, je voudrais que tu me traverses. Combien de temps vais-je tenir ? Combien de temps vais-je tenir encore à ne pas te tromper, à rester avec toi, à ne pas plonger dans leurs lits ? Combien de temps une femme peut-elle tenir à ne pas s'agenouiller face au désespoir d'un sexe mort de peur, et qui ne demande qu'une seule chose : bander, bander encore, être aimé, admiré, adoré, sucé ? Combien de temps une femme peut-elle tenir face à des regards d'inconnus,  à des flatteries, face à un regard qui lui dit qu'elle est encore belle ? Et la perte d'une femme n'est-elle pas de s'attacher à un seul, de n'être la femme que d'un seul, n'est-ce pas la multitude des générations enfouies dans vos spermes qui nous révèlent ?  

 

Mais je n'aime que toi, toi, et Dieu est l'image de notre A-mour, il est 1, 1 Seul et indivisible.  Les hommes ont semblé dans mes yeux rejoindre ton corps, et c'est ton corps que j'adore, quelle que soit la consistance qu'il prenne.  

 

 



15/11/2013
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